dimanche 30 décembre 2012
mardi 11 décembre 2012
vendredi 23 novembre 2012
La Grèce encore, l'automne toujours et le Jardin du Luxembourg (mais seulement le lundi)
De la Grèce à l'automne, il n'y a qu'un pas !
Il passe par le Jardin du Luxembourg, photographié ci-dessous et dans Vidi, vidi, vidi
et magnifiquement célébré par Vassilis Alexakis dans son dernier roman : L'Enfant grec.
L’Enfant
grec
de Vassilis Alexakis
Stock,
2012, 315 pages
Depuis son premier
roman, Le
Sandwich,
paru en 1974, Vassilis Alexakis, écrivain gréco-français, a signé
une œuvre romanesque abondante dans les deux langues. Son parcours
original l’a conduit à explorer dans ses livres « l’entre
deux », et plus précisément le rapport à la langue
originelle et à la langue empruntée. Une interrogation qui l’a
d’ailleurs amené à apprendre, dans une sorte de défi, une
troisième langue, totalement étrangère, le sango, expérience
qu’il raconte dans Les
Mots étrangers.
Avec L’Enfant
grec,
son dernier ouvrage paru à ce jour, Alexakis, part encore une fois de son propre vécu.
A la suite d’un lourd problème de santé, il se retrouve
convalescent durant plusieurs semaines. Ne pouvant réintégrer son
appartement parisien du 15ème
arrondissement, il prend pension à l’Hôtel Perreyve à côté du
Jardin du Luxembourg. Durant « ces jours un peu longs et un peu
tristes », il redécouvre –et nous fait redécouvrir- ce lieu
chargé d’histoire et peuplé de personnages d’un autre temps :
la dame-pipi, le tenancier de l’Auberge des Marionnettes, la
marionnettiste elle-même ainsi que quelques figures de marginaux, poètes ou SDF déambulant dans ce petit-monde, entre
silhouettes de joggers et de joueurs d’échecs.
Sa
convalescence est également pour lui l’occasion de se repencher
sur sa situation d’écrivain, sur son passé et bien entendu,
toujours sur son rapport à la Grèce. On assiste ainsi à un
parallèle passionnant entre le Guignol français et son homologue
grec Kharagiosis. Une évocation bien à sa place dans ce décor du
Jardin du Luxembourg, mais également très certainement
métaphorique : la situation actuelle des Grecs est abordée à
maintes reprises. De quelles puissances, sont-ils les marionnettes ?
Au
cours des pages du livre, personnages réels et fictionnels se
mêlent. Se remémorant ses lectures d’antan (Robinson Crusoë, Les
trois mousquetaires, Balzac, Don Quichotte, Tarzan…), l’auteur
part, dès qu’il le peut, dans des escapades vers un imaginaire où
on se plait à le suivre.
Car
c’est bien le génie de ce livre d’instaurer un dialogue constant
entre réalité et mythes, parcours personnel et société, monde
d’hier et d’aujourd’hui.
Ce
qui pourrait s’avérer comme un récit égocentré et nombriliste
se révèle au contraire comme le partage généreux d’idées, de
visions, d’émotions. Le livre d’Alexakis a le charme d’une
promenade ou encore d’une conversation en très bonne compagnie.
Enfant grec, Alexakis
le demeure, dans le sens où Victor Hugo l’entendait, lui qui avait
donné ce titre à l’un de ses poèmes célébrant l’esprit de
résistance du peuple héllène.
Mais il est aussi le
citoyen d’une nouvelle patrie ou plus exactement d’une patrie
sans cesse à renouveler.
« Le Jardin du
Luxembourg est devenu mon nouveau pays » écrit-il dans les
premières pages du roman.
Son
récit nous convaincrait bien de réclamer la même nationalité.
© Etienne
Orsini
vendredi 16 novembre 2012
Xanthoula Dakovanou est l'invitée de Papourla
Papourla l'a rencontrée et l'a interrogée sur son parcours singulier, sur le chant, sur son pays, sur ses projets...
C'est dans l'invité(e) de Papourla
vendredi 9 novembre 2012
Quandu m'arrizzu la mane
Quandu m'arrizzu la mane e ch'eo ne vecu lu sole
Ch'ell'hè nanta à la muntagna quella di lu San Petrone
Ma che tamanta distanza ch'un si po mancu discorre
(Ma Corse est toujours une maison !)
(Mais aussi un village)
(A pleine poignée de gens)
mercredi 7 novembre 2012
dimanche 4 novembre 2012
lundi 22 octobre 2012
dimanche 21 octobre 2012
Une rentrée littéraire très corsée !
Est-ce l'effet de sa tradition essentiellement orale ou de la coupure douloureuse avec la sphère culturelle italienne ? La Corse, à l'inverse de sa voisine sarde (qui compte un Prix Nobel de littérature depuis 1926 !) , aura mis du temps à investir le champ romanesque !
Voilà chose faite avec deux romans très marquants de cette rentrée :
http://www.lacauselitteraire.fr/murtoriu-marc-biancarelli-2-recensions.html
http://www.refletsdutemps.fr/index.php?option=com_zoo&task=item&item_id=1792
jeudi 18 octobre 2012
Nouvelles d'automne
Il tombe avec les feuilles
Ce trop de temps vécu
Et tant pis si les arbres
Brandissent à bout de branches
Leurs clairières
La proclamation du ciel
N'a que trop tardé
Etienne Orsini,
© Etienne Orsini, 2012
mercredi 17 octobre 2012
Papourla a sélectionné pour vous
Vous aimez la musique du monde et en particulier de la Méditerranée.
Papourla vous propose ses sélections qui s'enrichiront au fil du temps.
C'est dans la La musique des perles
lundi 15 octobre 2012
Bienvenue dans la Galerie Papourla
La Galerie Papourla vous invite à découvrir de nouveaux univers poétiques par le mot, la voix ou l'image.
Loin de toute idée de communication, de "buzz" ou autres fanfaronnades de l'époque, elle répond à une double nécessité : la création et le partage. Bref, tout ça, c'est pas pour la galerie... Enfin... Pas que !
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Vient de paraître !

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http://www.editions-unicite.fr/auteurs/ORSINI-Etienne/a-l-ouest-bien-a-l-ouest/index.php
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Elle est l'une des belles voix de la Grèce d'aujourd'hui. Papourla l'a rencontrée et l...