Caresser le pavé
Souvenir de Corbara
Etudes littorales
Ottobre
Aux Serres d'Auteuil
Nuit du Jugement
L'empreinte des beaux jours (1)
L'empreinte des beaux jours (2)
Lire la lumière
-Retour de Thessalonique-
Tisser les eaux
-Retour de Thessalonique-
L'ange gardé
La promenade au parc
Ouverture le dimanche :
Ils ont réglé le problème !
C'est ici que le ciel m'étonne
balade en Cotentin
L'explication
L'été rit bleu !
Un air de famille ?
Chronique d'un tourisme ordinaire
(Voir Paris et survivre)
Paris n'est pas toujours Paris
Une petite correction s'impose !
Le vrai visage de l'égalité
Lointain voisinage
Soif d'une lumière
qui ne propagerait pas l'hiver
© E.Orsini
Du bon usage du pouvoir
A tous les Vendée-Globe
Nos rêves survivraient
Soigner ses dents, c'est important !
(le borgne étant roi... au royaume des aveugles)
Sur la Terre comme au Ciel
(ou presque)
Comparaison n'est pas raison ?
Bastia vaut bien une flaque
L'enfer me ment !
Et les cabanes conspirent... Et pire et pire...
Il tombe avec les feuilles
Ce trop de temps vécu
Et tant pis si les arbres
Brandissent à bout de branches
Leurs clairières
La proclamation du ciel
N'a que trop tardé
Etienne Orsini,
© Etienne Orsini, 2012
Fortuitement inspirée de Jean Dubuffet
Cette confidence d'un canal (cultivé)
Bientôt suivie d'autres aveux
de cette onde plagiaire
Tant de noyés dans le flot d'abstractions
que le réel nous sert.
Quand sonne le glas des choses
Ainsi que le disait en son temps Maître Papourla :
"Qu'on me donne une boite et je vous ouvrirai des mondes !"
La fragilité franchit glorieusement l'épreuve du temps.
Mais le petit oiseau qui sort ne nous laisse pas toujours indemnes.
Un mur serait bâti où je trouverais bien à poser ma fenêtre.
Un mur non de briques ni de pierres ; un mur tout en fenêtres.
Il me fallut froisser tant de façades pour en finir de rester.
Des distorsions 100 % naturelles ! De la photo bio !
Seine, ma Seine
Là où la Seine s’effiloche
Là où la Seine s’effiloche
En franges de feuilles et d’eau
SUne ancre rouille
Par défaut d’abordage
En franges de feuilles et d’eau
SUne ancre rouille
Par défaut d’abordage
L’été monte sur une échelle
Une formation de sécateurs
Survole les jardins
Quelqu’un lit
Vu de haut
Dimanche taille ses haies
Une formation de sécateurs
Survole les jardins
Quelqu’un lit
Vu de haut
Dimanche taille ses haies
Des câbles tendent
Leurs jambes d’acier
Se livrent à l’âpre course
De l’immobilité
Leurs jambes d’acier
Se livrent à l’âpre course
De l’immobilité
D’où vient qu’un jour
Comme celui-ci
La vie se puisse
Toucher du doigt ?
Comme celui-ci
La vie se puisse
Toucher du doigt ?
Cossues pourtant
Sont les maisons
Bourgeoises à tuer le temps
Avec leurs lucarnes guindées
Et leurs grands airs de déjà vu
Sont les maisons
Bourgeoises à tuer le temps
Avec leurs lucarnes guindées
Et leurs grands airs de déjà vu
Des roues de la fortune
Emportent des cyclistes
Vers la semaine en contrebas
La pente abrupte
Qui tombe à pic
Jusqu’au lundi
Emportent des cyclistes
Vers la semaine en contrebas
La pente abrupte
Qui tombe à pic
Jusqu’au lundi
Etienne Orsini
Que pavés numériques
Seine colère !
Personne n'avait rien vu venir
Les ingénieurs ne battaient plus
N'est-ce pas déjà sombrer que d'y jeter un oeil ?
E.O.
E.O.
Je descends trois marches et j'y suis
La Seine me transporte
Entres autres barges et bois flottés
Qui dirait que je reste à quai ?
E.O.
Un fleuve emporte tous les fleuves.
Je repense au magnifique poème de Jaroslav Seifert parlant de la Vltava :
La rivière s'allonge au milieu de la ville / Sept ponts pour l'agrafer
Je revois l'Elbe, incroyablement large, à Blankenese (Hambourg)
J'entends Golu, la très belle chanson de Feli
dans laquelle la rivière Golu invective la Seine
x
Ma Corse est une maison
Je la sentais dans cette chambre
Où l'on stockait jadis les châtaignes.
Pourquoi sortir, alors que ma cellule
Contenait l'île entière ?
E.O.
Voir le jour
Au travers
Une femme-fenêtre
E.O.
La volière
Une grande volière
Aux dimensions de la nature
Où se côtoient oiseaux des villes, des montagnes et des mers
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